Gare aux chasseurs !

Où est la galinette cendrée ?

Qui a dit que la météo ne se trompait jamais ? Car contrairement aux prédictions il a fait un temps assez radieux en Essonne le dimanche 22 octobre dernier. 

Quoi qu'il en soit c'est armé de ma fidèle poêle à frire et au bras de ma charmante compagne (je dis au cas où elle lirait ces lignes, il faut toujours se méfier) que je suis parti en direction de la forêt des Grands Avaux, dans le sud de l'Essonne, près de la commune de Champcueil.
 

Une petite prospection qui m'a permis de me rappeler une chose essentielle : ne jamais chercher à l'aveuglette. En effet, j'avais décider de sortir des sentiers pour tenter ma chance au coeur de la végétation, mais après une bonne heure à caresser le sol de la forêt avec mon instrument en plein milieu des fougères, des buissons et des arbustes, aucun petit bip-bip ne vint à mon oreille. 

Tant pis ! Changement de méthode donc, et je décidais de revenir à la bonne vieille technique : chercher le long des sentiers, là où les pièces atterrissent généralement après avoir glissé des poches des promeneurs distraits.

C'est en sortant de la pampa que ma compagne et moi tombèrent alors sur cette étrange édifice: 
 

Il s'agit de la Tour du Buisson, un ancien observatoire construit en 1847 par un couple de passioné d'astronomie (merci Wiki). Moi qui imaginais avoir trouvé là un vestige ancien et oublié, j'étais quelque peu déçu en apprenant l'origine de ce bâtiment.

Après une courte pause devant l'édifice, la prospection continua jusqu'à que résonnent des coups de feu : et oui, les chasseurs étaient là ! Tantôt loin, tantôt beaucoup plus proches, les coups de feu brisaient la quiétude de la forêt à intervalle assez réguliers, toutes les 15 minutes environs. Je dois bien avouer d'ailleurs qu'à chaque nouvelle détonation je me posais la fameuse question : quelle est la différence entre le bon chasseur et le mauvais chasseur, celui qui serait capable de me confondre avec une jolie biche innocente ? 

C'est donc pour avoir l'esprit un peu plus clair que nous empruntâmes un sentier à travers champs, loin de la forêt et de ses chasseurs. C'est sur ce sentier que je trouva une petite pièce de 5 centimes de francs de 1978.
 

Une maigre trouvaille mais une trouvaille de plus tout de même à ma petite collection. 
Vers 17 heures, la pluie annoncée pour le matin montra finalement le bout de son nez humide et ma compagne et moi décidèrent de rentrer. Pas de grande découverte cette fois-ci donc, mais ce n'est que partie remise ! 

Comments

[Rya]

après la pluie le beau temps

[Chercheur d'or]

haha oui, pour le coup c'était exactement ça !